Cet événement s’inscrit dans le cadre de la promotion
pour l’organisation par le Royaume du 18 au 20 février 2025 à Marrakech de la 4éme Conférence Ministérielle Mondiale sur la Sécurité
Routière.
Ce « side event »a connu la
participation de l’Envoyé Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour
la sécurité routière, de la Directrice Régionale de l’OMS pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, de la Commissaire à l'infrastructure et à l'énergie de la
Commission de l'Union africaine (UA), de la Présidente de la Commission
Economique pour l'Europe des Nations Unies (UNECE), de chefs de délégations des
pays de l’ONU ainsi que d’acteurs de la société civile américaine dans le
domaine de la sécurité routière.
Dans son allocution à cette occasion, le
Ministre a indiqué que Le Royaume du Maroc est honoré d’organiser la 4éme
Conférence Ministérielle Mondiale sur la Sécurité Routière, dont
l’objectif est de trouver les solutions adéquates pour lutter contre
l'insécurité routière au niveau mondial.
Pour illustrer l’importance de l’organisation
de cette quatrième conférence mondiale, après celles de Moscow en 2009, de
Brasilia en 2015 et de Stockholm en 2020, M. ABDELJALIL a rappelé que :
- les accidents de la route dans le monde continuaient de provoquer
près de 1,2 million de décès chaque année ainsi que de 20 à 50 millions de
blessés ;
- Assimilable à une pandémie mondiale, ce phénomène demeure
la première cause de mortalité chez les jeunes et ;
- Sur le continent africain, le nombre de tués sur les
routes continue de croître année après année.
Au-delà des chiffres, le Ministre a affirmé que
l’ampleur du fléau était telle que chaque être humain a connu, ou devrait
connaitre durant sa vie, un accident de la route ayant entraîné des blessures
graves, voire la perte d’un être cher.
Dans ce contexte, le Ministre a rappelé que le deuxième
Plan mondial pour la sécurité routière (décennie 2021-2030) était actuellement à
mi-chemin. Pendant ses cinq premières années, quelques pays ont pu démontrer la
faisabilité de réduire de moitié le nombre de tués (atteignant ainsi à leur
échelle l’objectif mondial pour 2030 avant échéance). Toutefois, à l’échelle de
la planète, la réduction est limitée à 5 %, ce qui rappelle l'urgence d'engager
une nouvelle dynamique d’action collective contre cette pandémie.
Le Ministre a ajouté qu’il était donc impératif
que les Ministres et les acteurs de la sécurité routière se réunissent à
Marrakech pour réaffirmer leur engagement envers une action mondiale plus forte
et plus coordonnée.
Le Ministre a également signalé que les
participants à la conférence de Marrakech devront se pencher sur les causes du
retard dans l’atteinte des objectifs et définir les actions à entreprendre pour
inverser la tendance. La conférence sera ainsi l’occasion, de débattre des
cadres de gouvernance et des politiques les mieux adaptés à cette crise
mondiale, telles que le renforcement de la solidarité internationale,
l'amélioration de la coopération multilatérale, une plus grande implication du
secteur privé et le financement d’infrastructures routières plus sûres.
Un des objectifs principaux de cette conférence
sera l’adoption, par le plus grand nombre d’Etats membres, d'une « déclaration
de Marrakech » historique pour la sécurité routière à l’échelle mondiale,
a-t-il conclu.
A l’issue de son intervention, le Ministre a appelé
une nouvelle fois les Ministres et tous les décideurs des parties prenantes à
la sécurité routière à se rendre à Marrakech en février prochain, afin de trouver
ensemble des solutions pour mettre fin à ce fléau.