Cette évolution revient à une croissance à deux
chiffres, tant pour le trafic international (+17,9%) que pour le trafic
national (+24,6%), explique la DEPF dans sa récente note de conjoncture, citant
les statistiques de l'Office national des Aéroports (ONDA).
Cette performance,
poursuit la même source, a bénéficié de la bonne tenue du trafic dans la
majorité des aéroports nationaux, plus particulièrement ceux de Casablanca
(+6,4%), de Marrakech (+30,2%), d'Agadir (+34,6%), de Tanger (+20%), de Fès
(+11,4%), de Rabat-Salé (+40,4%), de Nador (+3,9%), d'Oujda (+10,5%), de Tétouan
(+23,8%), de Dakhla (+33,2%), de Laâyoune (+9,9%), d'Essaouira (+29,2%) et
d'Ouarzazate (+18,4%).
Par zone géographique, le trafic aérien a poursuivi sa dynamique à fin juillet
2024 avec l'Europe (+19%), le Moyen et Extrême Orient (+12,1%), l'Afrique
(+16,4%), l'Amérique du Nord (+8,4%) et les pays du Maghreb (+7,6%), fait
savoir la DEPF.
S’agissant du trafic du fret aérien et du mouvement aéroportuaire, ils se sont
renforcés respectivement de 24,2% et 14,8% à fin juillet dernier.
Au cours du seul mois de juillet, le secteur du transport aérien, avec un
nombre dépassant les 3 millions de passagers, a atteint un nouveau record,
enregistrant une croissance de 14,8% en glissement annuel.