L’objectif de cette conférence est de dresser un bilan-étape des progrès accomplis durant le premier quinquennat de la mise en œuvre du Plan Mondial pour la sécurité routière 2021-2030. Cet évènement d’envergure mondiale vise également à créer une dynamique à l’appui de la nouvelle vision de la mobilité sûre et durable et ce, dans l’ambition d’aboutir à une déclaration orientée vers l’avenir à même de poser les jalons de nouvelles actions en matière de sécurité routière.
Le choix du Maroc pour abriter la quatrième conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière est une occasion pour adresser un message fort de responsabilisation et de sensibilisation sur la problématique mondiale de la sécurité routière, notamment sur le continent africain qui présente le taux de mortalité le plus élevé. Ce choix confirme également la position pionnière du Maroc en tant que pays œuvrant pour que la sécurité routière soit érigée en priorité nationale, régionale et internationale.
En effet, au niveau national, la question de la sécurité routière bénéficie de la haute Sollicitude Royale traduite par des réformes institutionnelles profondes notamment par la création de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA) en 2020.
A l’échelle régionale, il convient de rappeler que le Royaume du Maroc avait organisé en 2018 à Marrakech, conjointement avec la Banque Mondiale et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le premier forum africain de la sécurité routière.
En outre, le Royaume du Maroc a accueilli la 4ème conférence mondiale des associations actives dans le domaine de la sécurité routière en 2015, organisée en partenariat avec l’OMS et la « Global Alliance of NGOs ». De même, le Maroc a contribué activement au sein du Comité stratégique avec l’OMS et les différents acteurs concernés, pour l’organisation de la conférence ministérielle de Stockholm en 2020.
Cette conférence de haut niveau réunira plus de 1500 participants, avec la participation de délégations présidées par les Ministres en charge de la sécurité routière, des représentants du système des Nations Unies, des organisations internationales, des représentants de la société civile, d’universitaires et de chefs d’entreprises.