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Nécessité de la capitalisation sur le retour d'expérience pour une meilleure optimisation de la sécurité ferroviaire en Afrique (M. Khlie)

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19.05.2015(MAP) - Le directeur général de l'Office national des Chemins de fer (ONCF) et président de l'Union Internationale des Chemins de Fer (UIC)-Région Afrique, Mohamed Rabie Khlie, a souligné lundi l'intérêt de la capitalisation sur le retour d'expérience, soutenue par le développement des compétences via des sessions de formations, et ce dans le but de garantir une meilleure optimisation en matière de sécurité ferroviaire.

S'exprimant à l'occasion du démarrage du 3ème cycle de formation sur la sécurité ferroviaire au profit des collaborateurs des réseaux ferrés africains, lancé ce lundi à Rabat, M. Khlie a indiqué que le portefeuille des domaines de coopération initié avec les réseaux ferrés africains est assez "conséquent" reflétant clairement la ferme volonté pour aller de l'avant avec l'objectif de soutenir et appuyer techniquement les réformes et les projets d'envergure au sein du continent.

Il a, à cet égard, fait savoir que cette édition, qui s'inscrit dans le cadre du déploiement du plan d'action 2015 de l'UIC-Région Afrique, découle de la nouvelle stratégie "Revitalisation du rail en Afrique : Destination 2040", arrêtée pour soutenir, à travers des actions concrètes, les réseaux ferrés africains dans leur processus de mise à niveau et de développement.

En effet, ce cycle de formation, qui se poursuivra jusqu'au 30 mai courant, sera sanctionné par une cérémonie de remise des diplômes et une séance d'évaluation, en vue d'identifier des pistes d'amélioration à même de permettre d'inscrire cette formation dans la durée au service des collaborateurs des réseaux ferrés, a-t-il ajouté.

Devant profiter aux hauts responsables de plus d'une dizaine de réseaux africains, cette 3ème édition constitue, selon M. Khlie, un espace propice pour partager les meilleures et récentes pratiques en matière de management de la sécurité ferroviaire, d'approfondir les connaissances et s'enquérir des méthodes et techniques pour une maitrise optimale des différents risques liés au processus d'entretien, de fiabilisation et de disponibilité.

En l'espace des quatre dernières années, des formations ont été dispensées au profit d'environ 140 cheminots africains, couvrant divers métiers et catégories, soit dans le cadre des activités de l'UIC-Afrique ou de la coopération bilatérale, a fait savoir le DG de l'ONCF.

Et de poursuivre que de visites d'information et de partage de bonnes pratiques ont été organisées au profit de plus de 60 hauts responsables, outre l'organisation de séminaires ciblés, autour de thématiques d'actualité pour les réseaux ferrés africains, pour une moyenne de un à deux par an.

De son côté, le Coordinateur de la Région Afrique de l'UIC, Jerzy Wisniewski, a fait savoir que l'UIC-Afrique, une des 6 assemblées régionales créées dans le cadre de la nouvelle gouvernance mondiale de l'UIC, a pour mission de définir une stratégie d'ensemble pour le développement du transport ferroviaire dans la région.

L'UIC comprend 240 membres sur les cinq continents. Ces membres peuvent être des sociétés de chemins de fer, des opérateurs ferroviaires, des gestionnaires d'infrastructures, des prestataires de services ferroviaires ou des sociétés de transport public, a-t-il noté.

Devant la nécessité de repositionnement du rail en Afrique et s'inscrivant dans le plan d'action de l'UIC-Afrique à moyen et long terme, l'étude "Revitalisation du rail en Afrique: Destination 2040" est un contrat moral de progrès prenant en compte les exigences de l'environnement en Afrique, ainsi que les besoins urgents en matière de développement durable, d'intégration régionale, de complémentarité multimodale.

En effet, la plupart des réseaux africains subsahariens souffrent d'un retard en matière de réhabilitation de l'appareil de production. Selon l'étude précitée, ceci nécessite la modernisation de 81.000 km environ, ainsi que la construction de 13.200 km de nouvelles lignes.

Cette stratégie ambitionne, ainsi, de doter l'Afrique à l'horizon 2040, "d'un système de transport ferroviaire, fiable, viable, efficace, respectueux de l'environnement et abordable, capable de promouvoir, en complémentarité avec les autres modes de transport, le développement socio-économique et l'intégration régionale tout en contribuant à un meilleur positionnement mondial du continent".

MAP