Signée par le secrétaire permanent du CNPAC, Benaceur Boulaajoul et le président dudit Conseil, Aziz Rabbah, la première convention porte sur l'édification et l'exploitation d'un espace dédié à l'éducation routière, à travers l'organisation de séances théoriques et pratiques en vue d'initier les enfants au code de la route.
La 2ème convention, signée par M.Boulaajoul et le président de l'Université Ibn-Tofail, Azzeddine Midaoui, porte, quant à elle, sur la réalisation d'études et recherches dans le domaine de la prévention et de la sécurité routière, l'échange d'informations et expertises, ainsi que sur la formation et l'assistance technique.
Dans une allocution de circonstance, le ministre délégué chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, a souligné que la signature de ces deux conventions viennent confirmer que la sécurité routière ne passe pas uniquement par la sensibilisation et la communication, mais revêt de nouveaux aspects qui vont au coeur des problématiques liées à ce dossier.
La première convention s'inscrit dans le cadre d'une série de conventions en matière de sécurité routière, qui devront être lancées au niveau de 12 villes qui affichent d'importants taux d'accidents, et ce, en vue de garantir l'adhésion de la société toute entière pour gagner le pari de la guerre des routes au Maroc, a-t-il noté, ajoutant que les recommandations des recherches sectorielles, qui seront émises par l'Université à court terme, en vertu de la 2ème convention, constitueront une matière brute pour les décideurs.
Pour sa part, M. Rabbah a relevé que les importants chantiers d'infrastructures se trouvent dénués de sens s'ils ne placent pas le citoyen et sa vie au coeur de leurs priorités, déplorant l'hécatombe routier, qui est dû principalement à la propagation d'une "culture de la triche" ayant des répercussions claires sur le secteur du transport.
M. Rabbah a émis le souhait de voir ces deux conventions conférer à la ville de Kénitra une position exemplaire dans le domaine de la sécurité routière.
MAP