En ouvrant la
séance, M. le Ministre a rappelé le caractère « hautement
stratégique » de cette étude qui est une étude précurseur des plus importantes
du secteur du transport dans sa diversité, et qui consiste à apporter les
orientations générales pour aboutir à la définition de la stratégie de l’Etat
en matière de transport des biens et des personnes, au regard des besoins de
mobilité et des besoins d’évolution du système de transport dans le futur.
Il a rappelé,
dans ce contexte, que le Ministère a déployé des stratégies et des schémas
directeurs dans les secteurs portuaire, maritime, aérien, ferroviaire, logistique,
et routier, qui, conjugués à d’autres stratégies sectorielles visant le
développement de l'activité économique et l’amélioration de sa compétitivité, génèrent des flux d’échanges nationaux et internationaux ainsi que le déplacement des
personnes. A cet égard, elles devraient s’intégrer et se compléter dans une
vision globale en vue de disposer d’un plan d’investissement intégré et harmonieux des infrastructures et des leviers du
transfert modal, notamment à la veille de la régionalisation.
Après avoir suivi la présentation
détaillée faite par le groupement de consultants chargé de l’élaboration de
ladite étude sur les résultats de la première phase, M Rabbah a donné ses
orientations pour prendre en considération les données concernant les flux de
mobilité qui seront générés d’ici 2017 par les projets en cours de réalisation
(infrastructures, services du transport, …). Il a, par ailleurs, donné ses
orientations sur différents aspects de l’étude en insistant sur la nécessité
d’élargir les champs de concertation et de se rapprocher de toute entité ou
expert à même d’alimenter cette étude en informations pertinentes et
nécessaires à sa réalisation (PDU, plans urbains, recensements, schémas
directeurs, …), pour ainsi définir une vision claire et volontariste de la mobilité
nationale à moyen et long terme, en soulignant la nécessité de disposer d’une
réglementation adaptée pour la régulation de la mobilité nationale.