Il est à préciser que le PDFR, qui consiste en la définition d’une stratégie
nationale de long terme pour le développement ferroviaire régional, constituera
une réponse ferroviaire aussi bien aux demandes de mobilité régionale et
urbaine qu’aux mobilités de la proximité et du quotidien, ainsi qu’une réponse
à une demande de mobilité et une opportunité de croissance du secteur
ferroviaire.
Quant à l’étude relative au PMR 2040, elle consiste principalement à examiner l’état
des lieux des stratégies sectorielles de la mobilité et du système de transport
national afin d’établir un diagnostic, suivi de l’élaboration du PRM 2040
(cartographie des besoins, schéma directeur des services et banque des projets),
puis procéder à leur priorisation selon une évaluation socio-économique. Les
résultants serviront d’outil d’aide à la décision et permettront d’établir les Principes
des schémas de montage financiers et institutionnels.
Après avoir suivi les deux présentations et élucidé quelques points importants, le
Ministre a donné ses orientations pour les phases à suivre, principalement en
ce qui concerne la nécessité de coordonner entre les stratégies des différents secteurs
du transport afin d’améliorer la mobilité nationale dans sa globalité,
notamment en cette phase de régionalisation. Il a mis l’accent sur l’importance
de faire ressortir les indicateurs relatifs aux retombées de la stratégie
ferroviaire sur le développement socio-économique du pays. M. Rabbah a, en
outre, insisté sur l’importance à accorder au développement de l’industrie
ferroviaire au Maroc à l’instar des industries automobile, aéronautique, et
navale. Il a rappelé que le Maroc devrait s’ériger en plateforme africaine pour
la formation dans le domaine ferroviaire, ainsi que Hub africain dans le
secteur de la logistique. Et, enfin, tenir compte du rôle que doit jouer la
stratégie ferroviaire nationale pour le développement des pôles urbains.
A cette réunion qui a connu la présentation par les deux bureaux d’études l’état
d’avancement de chacune d’elles, ont pris part le secrétaire général et les directeurs
centraux du Ministère, les responsables concernés de l’ONCF, ainsi que des
consultants des bureaux d’études en charge des deux études.