Depuis la promulgation de ladite loi, qui instaure une nouvelle relation visant à renforcer la fourniture de services et d'infrastructures administratives, économiques et sociales de qualité, le recours aux PPP se présente en tant que moyen de diversifier les sources de croissance et d'accélérer le rythme des investissements publics, a-t-il indiqué, à l'ouverture d'un séminaire intitulé "Partenariats public-privé: l'expérience canadienne".
Cette rencontre, organisée par l'ambassade du Canada à Rabat, a pour objectifs de permettre d'échanger sur les bonnes pratiques dans le domaine des PPP.
Ce séminaire constitue l'occasion d'exposer et "d'apporter aux partenaires marocains, du secteur privé et du secteur public, notre expérience et leur offrir nos meilleurs pratiques", a affirmé, pour sa part, Mme Sandra McCardell, ambassadeur du Canada au Maroc et en Mauritanie.
Selon un document d'information distribué à cette occasion, le Canada compte actuellement 206 partenariats public-privé et ceux en voie d'exploration ou de construction valent plus de 63 milliards de dollars.
Les PPP sont utilisés au Canada dans plusieurs secteurs, dont les aéroports, les centres de détention, les cours, la production et la distribution d'électricité, les services gouvernementaux, les hôpitaux, les infrastructures informatiques, la défense, les centres de détention, la culture et les loisirs, les routes et les ponts, les écoles, les logements sociaux, les transports urbains et le traitement des eaux et des eaux usées, précise la même source.
Des experts canadiens, des hauts responsables marocains, ainsi que des institutions financières internationales débattront lors de ce séminaire de plusieurs sujets dont "l'évolution de l'expérience canadienne en matière de PPP", "les ententes de partenariats, les risques et les modèles de financement reliés aux PPP","l'approche marocaine du PPP" et "projets d'infrastructures en PPP réalisés et prévus au Maroc".
Les partenariats public-privé sont une approche d'approvisionnement d'infrastructure publique à long terme. Elle est basée sur la performance qui permet aux pouvoirs publics de tenir le secteur privé responsable des biens publics tout au long de leur cycle de vie prévu.
MAP