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LGV Tanger-Casablanca : la révision de la date de mise en service, due aux procédures d'expropriation des terrains "plus longues que prévu"

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12.02.2015 (MAP) - La révision de la date prévisionnelle de la mise en service de la ligne à grande vitesse (LGV) Tanger-Casablanca est due notamment aux procédures d'expropriation des terrains "plus longues que prévu", a indiqué le ministre de l'Equipement, du transport et de la logistique, Aziz Rabbah.

"La révision de la date prévisionnelle de la mise en service de la LGV Tanger-Casablanca tient entre autres à la mobilisation du foncier et aux procédures d'expropriation des terrains beaucoup plus longues et difficiles que prévu", a dit M. Rabbah dans une interview publiée par "L'Economiste" dans sa livraison de mercredi.

Il faut aussi prendre en considération des contraintes géologiques du terrain qui ont nécessité des adaptations des études avant le lancement des consultations pour le choix des entreprises devant réaliser les travaux, a-t-il précisé.

Ce chantier est "complexe", selon le ministre qui a estimé que des adaptations et révisions de certains aspects et des études sont "tout à fait normales" et se traduisent par "des dépassements de délais importants".

Interrogé sur les entreprises engagées dans ce chantier et qui n'ont pas été payées, il a fait savoir que "la majorité des cas recensés ont été traités et nous continuerons nos efforts pour régler la totalité des problèmes sauf les litiges soumis à la justice".

"Les différents services du ministère et des entreprises publiques sous tutelle veillent au respect des engagements contractuels, des procédures bien définies ainsi qu'une réactivité rapide par rapport aux réclamations et requêtes des fournisseurs et prestataires de services", a-t-il renchéri.

Il a, dans ce cadre, rappelé la mise en place depuis plus deux ans d'une cellule au niveau du ministère qui s'est rapprochée de la Fédération des BTP, chargée d'étudier tous les dossiers en souffrance et de veiller au règlement desdits différends dans des délais raisonnables.

S'agissant de l'arbitrage en faveur du moins-disant dans les marchés publics, M. Rabbah a expliqué que le moins-disant n'est pas systématiquement celui qui l'emporte lorsque l'offre proposée est anormalement basse (inférieure de plus de 25 pc par rapport à l'estimation du maître d'ouvrage).

Le décret n 2-12-349 relatif aux marchés publics permet à la commission d'examen des offres de rejeter toute offre anormalement basse, lorsque les justifications fournies par le concurrent au sujet de son offre ne sont pas convaincantes, a-t-il précisé.

"De toutes les façons, nous sommes toujours à l'écoute des partenaires pour l'amélioration continue du système", a-t-il poursuivi.

Le programme d'investissement dans le secteur du Bâtiment et travaux publics BTP prévoit un montant de 36 milliards de dirhams (MMDH) pour l'année 2015, avait annoncé le secrétaire général du ministère de l'Equipement, du transport et de la logistique, Redouane Belarbi.

Ce montant est réparti sur les secteurs des routes et autoroutes avec 9,74 MMDH, le secteur ferroviaire (4,70 MMDH) et des ports (12,84 MMDH), avait précisé ce responsable à l'ouverture d'une journée d'information sur les marchés de BTP au titre de l'année 2015 organisée en janvier dernier à Rabat. SK---EXP. LC.

MAP