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L’activité portuaire au Maroc enregistre une croissance de 5,1% à fin décembre 2020

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19.01.2021L’activité portuaire au Maroc a enregistré, à fin décembre 2020, une croissance de 5,1%, selon les dernières statistiques de l’Agence Nationale des Ports (ANP) qui font état d’un volume global de 92,5 millions de tonnes (MT) de trafic transitant par les ports gérés par l’Agence.

Les ports de Mohammedia, Casablanca et Jorf Lasfar concentrent 71,9 millions de tonnes (MT), ce qui constitue 77,7% de l’activité portuaire. Ainsi, le port de Jorf Lasfar englobe 37,1 millions de tonnes à fin 2020. Le port de Jorf Lasfar confirme sa première place avec une quote-part de 40,1% du trafic global. Par rapport à l’année 2019, ce port a enregistré une hausse de 4,5%, due principalement au fort rebond des exportations des engrais (+36,1%), des importations des céréales (+28,2%), du soufre (+12,1%), de l’acide sulfurique (+31,4%) et de l’ammoniac (+17,5%). Le port de Casablanca cumule 32,8% du trafic global.

Ce qui représente un volume de 30,3 millions de tonnes à fin décembre 2020, soit en légère augmentation de 0,6% comparé à la même période de l’année 2019.

Cette variation est due d’une part à l’augmentation des céréales (+25,9%), du sucre (+8,9%) et d’autre part à la baisse des importations des conteneurs (-6,8%) et des exportations du sel (-78%). Pour ce qui est des ports de Safi, ils ont enregistré un volume de 8,8 MT, atteignant à ce titre une hausse de 38% attribuée à la forte croissance des importations du charbon (+370,2%), des céréales (113,3%) et des exportations des phosphates (+135,3%) et du gypse (+24,1%). Concernant le port de Mohammedia, il accuse une baisse d’activité de 13,4% comparativement à l’année 2019. Ce port totalise un volume de 4,5 millions de tonnes.

Le port d’Agadir affiche un volume de 6 millions de tonnes avec une progression de 18,2% en 2020, attribuée essentiellement à l’augmentation des importations des céréales (+36,8%) et des exportations du clinker (+54,3%). Par ailleurs, le trafic des agrumes et primeurs a enregistré une diminution de 4,3%. Le volume du trafic transitant par le port de Nador s’élève pour sa part à 3,9 millions de tonnes à fin 2020, enregistrant une baisse de 1,9%.

Cette variation s’explique d’une part par le recul des exportations de la barytine (-62,2%) et d’autre part par la hausse des importations des céréales (+156,1%). Du côté du port de Laayoune, son activité est en légère progression (+0,6%) cumulant un volume de 1,9 million de tonnes. Cette stagnation revient entre autres à l’augmentation des exportations du phosphate (+9,6%) et à la baisse du trafic du sable (-16,3%).

Durement affectée par les effets de la crise sanitaire du COVID-19, l’activité des conteneurs a fléchi de 2,9% atteignant environ 1.239.489 EVP (équivalent vingt pieds) au cours de l’année 2020. Dans la même logique, on notera que ce trafic est également de 2,5% en tonnage avec un volume de 12,1 MT. Il s’avère également que les évolutions enregistrées par nature de flux ont été marquées par des exportations en baisse de 2,9% avec un volume de 517.556 EVP. Par ailleurs, les conteneurs vides à l’export englobent un volume de 319.278 EVP (-8,4%). Ce qui représente 61,7% du trafic global des conteneurs à l’export.

Dans le même sens, les importations ont atteint 519.488 EVP, en baisse de 4,5% comparativement à l’année 2019. De son côté le cabotage est en progression de 1,3%. Il se stabilise à 202.446 EVP. Notons par ailleurs que le trafic TIR a atteint un volume de 19.087 unités, en hausse de 14,1% par rapport l’année précédente. A ce titre, le port de Nador a traité, à lui seul, 19.004 unités, représentant 99,6% du trafic global TIR.

Au titre de l’année 2020, le trafic des phosphates et dérivés s’élève à environ 36,6 millions de tonnes, comptabilisant une hausse de 13,8%. Cette évolution s’explique par l’augmentation des volumes à l’export grâce à une diversification des débouchés commerciaux des phosphates et dérivés. Cette variation à la hausse est attribuée principalement au fort rebond des exportations des engrais (+34,4%) et du phosphate (+4,3%) et des importations du soufre (+8,8%), de l’ammoniac (+17,5%) et de l’acide sulfurique (+31,4%).

A fin décembre 2020, les importations des céréales se chiffrent à 9,4 MT. Il s’agit d’un record jamais atteint. Ce trafic a marqué une forte progression de 34,4% par rapport à l’année 2019.