Dans une allocution à l'ouverture du 1er Forum africain de la Sécurité routière, organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, le ministre a souligné que la réussite de ce nouveau tournant requiert la mobilisation totale et la contribution efficiente des différents intervenants et acteurs de la société civile ainsi qu'une prise de conscience des usagers de la route quant aux responsabilités qu’ils doivent assumer en vue de consacrer les principes de la sécurité routière.
Il a également mis en avant l’intérêt accordé par le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, au renforcement de la sécurité routière à travers la mise en œuvre des orientations de la stratégie nationale de la sécurité routière 2017-2026, visant à réduire de 25% le nombre de morts dans les accidents de circulation à l'horizon 2021 et de 50% à l'horizon 2026.
Le ministre a, d'autre part, noté que l'adoption en mars 2010 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la résolution A/RES/64/255, par laquelle elle proclame la décennie 2011-2020 Décennie d’action pour la sécurité routière, avec des objectifs clairs et bien définis, illustre l’importance accordée à ce sujet sur le plan international eu égard à la place qu’occupent les accidents de la route qui figurent parmi les principales causes des décès à l’échelle mondiale.
Il a en outre exprimé le vœu de voir ce forum constituer une occasion pour la réalisation d’un saut qualitatif dans le traitement de la question de la sécurité routière dans les pays africains, et une véritable opportunité pour tisser et renforcer les relations de coopération et de fraternité entre les pays du continent.
Initié par le ministère de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau, le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) et le Programme de Politiques de Transport en Afrique (SSATP), sous le thème "Sécurité routière en Afrique, facteur de développement durable", ce Forum continental de trois jours se veut une plateforme d'échange des expertises et des bonnes pratiques dans ce domaine.
Cette rencontre, à laquelle prennent part un parterre de ministres, de hauts responsables, de représentants d'institutions continentales et internationales, d'organismes gouvernementaux et de la société civile, outre des experts et des acteurs concernés, venus de 70 pays, dont 45 du Continent africain, vise à capitaliser sur les acquis des uns et des autres en la matière pour que les similitudes socio-économiques et culturelles entre pays africains soient des atouts et des facteurs clés de succès, à créer un cadre africain de réflexion sur la sécurité routière, à promouvoir la prise en charge de la sécurité routière en Afrique pour atteindre les objectifs de la décennie d'action 2011-2020 et à réunir les institutions et organismes gouvernementaux, les experts, les acteurs économiques, les entreprises publiques et privées, et les ONG du continent africain oeuvrant pour la sécurité routière.
Outre des débats scientifiques et techniques, le programme de cette première édition prévoit également des rencontres et des échanges entre acteurs institutionnels, professionnels et composantes de la société civile.
Dans ce cadre, une grande exposition est organisée pour servir de relais aux panels et pour permettre aux acteurs concernés des pays africains de se faire connaître et faire des rencontres "B to B" et "B to G" afin de nouer des relations à même de promouvoir leurs métiers dans le domaine de la sécurité routière.
MAP