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M. Boulif préside une délégation représentant le Maroc au Forum arabo-africain pour la réduction des risques de catastrophes naturelles à Tunis

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15.10.2018M. Mohamed Najib Boulif, Secrétaire d'État chargé du Transport a conduit la délégation marocaine au Forum arabo-africain pour la réduction des risques de catastrophes naturelles, organisé du 9 au 13 octobre 2018, à Tunis.

Dans ce sens, M. Boulif a affirmé que la fréquence et la gravité des aléas naturels dans la région arabe et africaine et leur aggravation, suite aux changements climatiques, exigent une implication active et ferme dans les agendas onusiens et régionaux s’y rapportant, outre le renforcement de la coopération et de la coordination entre les pays de la région pour une mise en œuvre optimale de ces programmes.

Il a également souligné que cela suppose la préparation et la mise en œuvre de plans nationaux appropriés et l'adoption d'une approche globale, intégrée et prospective basée sur la prévention, outre le renforcement de la résilience des communautés et la mise en place de structures d'alerte précoce plutôt que de se contenter de la gestion des catastrophes.

Le Royaume du Maroc, eu égard à sa situation géographique et à la nature de son climat, est confronté, à l’instar des autres pays de la région, à une série de phénomènes naturels extrêmes tels que les tremblements de terre, les inondations et la sécheresse, ce qui a amené les autorités publiques à œuvrer sans relâche au fil des années pour mettre au point des mécanismes institutionnels, techniques et financiers à même de gérer et d’atténuer les risques des catastrophes, a-t-il relevé.

Parallèlement, ajoute-t-il, une série de programmes prioritaires ont été lancés, notamment la création d'un mécanisme institutionnel de coordination entre les différentes parties prenantes nationales et locales, la réhabilitation du Fonds de réduction des risques de catastrophe, la préparation de cartes de risques et la mise en place d'un système de surveillance des inondations et d'alerte rapide.

Il s’agit aussi de l’élaboration d’une loi sur l’assurance en cas de catastrophe, le renforcement des capacités grâce à l’organisation d’ateliers de formation et à l’introduction d’un cours de formation universitaire sur la gestion des risques de catastrophe.

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