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Participation Marocaine à la Conférence Régionale pour l’Afrique Du Comité International de l’Inspection Technique Automobile.

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12.03.2014 Participation Marocaine à la Conférence Régionale pour l’Afrique Du Comité International de l’Inspection Technique Automobile du 4 au 6 Mars 2014 à Cape Town, Afrique du Sud.

L’objectif de cette conférence est de partager les bonnes pratiques et une bonne coordination entre les pays d’Afrique dans le domaine du contrôle technique automobile, en particulier concernant les sujets suivants : ​

  • Les mesures de lutte contre la fraude et la corruption
  • L’apport des nouvelles technologies dans l’effectivité du contrôle technique
  • Le système de qualité et les procédures de supervision

Cette conférence a connu la participation des délégations suivantes :

  • Organismes gouvernementaux.
  • Opérateurs de contrôle technique à travers le continent.
  • Equipementiers et fournisseurs de solutions informatiques
  • Organismes non gouvernementaux : United Nations- Commission WP29

Suite à cet échange sur les meilleures pratiques, les principales recommandations intéressant notre pays, le Maroc sont :

1. Recommander l’adhésion à l’accord de 1958 et aux travaux de la commission WP29 afin de bénéficier de la reconnaissance mutuelle et la veille règlementaire et technique. Dans ce cadre une réunion tripartite entre les représentants du Maroc, de l’Algérie et des Nations Unies dans laquelle le Maroc et l’Algérie se sont mis d’accord pour transmettre la proposition d’adhésion à leurs Ministères des Affaires Etrangères.

2. Développer un système d’information de supervision en temps réel avec des compteurs d’exceptions, du contrôle par caméra, des tableaux de bord, synchronisation de données avec les corps de contrôle, l’immatriculation, les assurances.

3. Introduire le contrôle OBD des émissions et du N° de châssis VIN pour les véhicules disposant d’ordinateur de bord, ce qui représente 40% du parc national automobile au Maroc.

4. Demander à chaque réseau de s’engager à exécuter des mesures anti-fraude dans un centre pilote de contrôle technique afin d’évaluer les meilleurs mesures et de les généraliser , parmi ces mesures à évaluer, on peut citer :

  • Guider avec des contraintes physiques le véhicule sur les bancs de suspension, ripage et freinage afin d’éviter les déformations de valeurs.
  • Authentifier le véhicule dans chaque poste de contrôle par lecture automatique de la plaque d’immatriculation.
  • Identifier les agents visiteurs par reconnaissance biométrique.
  • Interdire le contact entre le client et l’agent visiteur avant la fin du contrôle et améliorer l’explication des défauts mécaniques au client.

5. Améliorer l’efficacité des équipements par un système de suivi temps réel de l’état des équipements et de leurs étalonnages. Et sécuriser le transfert de données en sortie des équipements.

6. Exiger lors de la mutation que le véhicule soit apte à circuler sur la voie publique en incluant dans une première phase les équipements de sécurité comme les organes de freinage, le ripage et les pneus.

7. Exiger le développement de modules de formation continue en ligne avec une banque de questions d’examens pour vérifier l’assimilation de ces formations.

8. Effectuer une évaluation cout bénéfice de l’activité du contrôle technique.

9. Créer un comité inter-réseau pour gérer un système total de management de la qualité qui se charge de :

  • Partager les indicateurs de la qualité
  • Enrichir le système de qualité et d’amélioration continue.
  • Effectuer des audits croisés Co-réseaux

Cette conférence e a connu la présentation de l’expérience marocaine en matière de contrôle technique en se focalisant sur le Partenariat Public Privé avec les réseaux de contrôle technique et l’audit externe de ce service concédé.

Ce modèle marocain a suscité l’intérêt de plusieurs pays africains qui veulent commencer ou étendre le contrôle technique. C’est le cas des représentants des pays suivants : Afrique du Sud, Nigéria, Bénin, Cote d’Ivoire, Sénégal, Burkina-Faso. Dans ce cadre la proposition du Maroc d’organiser la prochaine réunion du comité international de l’inspection technique automobile a été encouragée par tous les intervenants. Et plusieurs acteurs ont exprimé la volonté de faire du Maroc et de cette prochaine rencontre une occasion pour expérimenter et présenter de nouvelles mesures permettant plus d’effectivité, par exemple : SGS, DEKRA et Actia Muller qui souhaite tester le monitoring des équipements en temps réel et une nouvelle conception de centre de visite technique pilote.

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