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ADM se mobilise pour la COP22 à travers le développement d'une mobilité durable au Maroc

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21.09.2016La société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) se mobilise pour la 22è Conférence des parties à la C​onvention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui aura lieu en novembre prochain à Marrakech, à travers le développement d'une mobilité durable au Maroc, a affirmé, mardi à Rabat, son Directeur général, Anouar Benazzouz.
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"Nous présentons des projets de protection d’énergie, de l’eau, de stabilisation des talus en utilisant des plantes autochtones marocaines", a annoncé M. Benazzouz, à l’issue de la première édition d'une conférence internationale sur la mobilité durable, organisée par l’ADM en partenariat avec l’International Road Federation (IRF), l’Association européenne des concessionnaires d’autoroutes et d’ouvrages à péage (ASECAP), Partnership on Sustainable, Low Carbon Transport (Slocat), l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) et l’association internationale permanente des congrès de la route (AIPCR), sous le thème "Mise en place des jalons pour une mobilité durable".

L’eau est un opérateur autoroutier précurseur dans la technique du compactage à sec, a fait savoir le directeur général de l’ADM, notant qu’avec l’irrégularité spacio-temporelle de la pluviométrie, conséquence importante des changements climatiques, l’eau soumet le réseau routier à différents aléas tels que les inondations ou les sécheresses.

Ces événements exceptionnels dont les fréquences ont augmenté doivent être pris en considération dès la conception du réseau, a-t-il souligné, ajoutant que grâce à la technique de compactage à sec, l’ADM a économisé 4 milliards de litres d’eau sur une zone aride lors de la construction du tronçon autoroutier Skhour-Agadir.

Concernant le volet de l’énergie, M. Benazzouz a précisé que l’ADM, qui ambitionne une autoroute auto-productrice d’énergie, a mis en place des stations de production de l’électricité à base d’énergie solaire sur les gares de péages du réseau, a généralisé et renforcé l’efficacité énergétique des autoroutes notamment à travers l’utilisation des LEDs.

Par ailleurs, l'ADM recense environ 3.000 tonnes de déchets qui sont jetées annuellement sur le réseau autoroutier. Dans ce cadre et afin de réduire l'impact de ce phénomène sur l’environnement, la société nationale a mis en place un projet de collecte des déchets afin de les valoriser en produits réutilisables dans l’exploitation des autoroutes (cônes, balises, amortisseurs de choc, murs de clôtures…).

En outre, l'ADM mise, dans sa stratégie de développement durable, sur les projets de hubs au niveau des échangeurs d'autoroutes, représentant le moyen idéal pour combiner entre le transport routier et le transport urbain.

Ainsi, leur installation permettra la mise en place de la stratégie d’intermodalité afin de limiter les nuisances du transport routier qui empreinte le réseau autoroutier de rentrer encombrer les cités grâce à ces plateformes.

En parallèle de ces hubs, des voies automatiques, une digitalisation du trafic, des règles d’éco-conduite et des centres d’observation des émissions de gaz à effet de serre aux standards internationaux pour fluidifier le trafic, sont développés par l'ADM. De son côté, Abdelouahed Fikrat, Secrétaire général du ministère de l'environnement et représentant du Comité scientifique de la COP22 lors cette conférence, a noté que la problématique des changements climatiques représentent le défi majeur de l’humanité.

"Devant ce défi, il y a une mobilisation qui est faite et plusieurs négociations qui ont abouti à un accord prioritaire", a-t-il souligné.

M. Fikrat a également rappelé que l’accord de Paris va rentrer en vigueur dès qu’il sera signé par 55 parties, qui détiennent 55% des émissions des gaz à effet de serre.

"Aujourd’hui, 28 pays ont déjà ratifié l’accord, représentant 40% des émissions", a-t-il ajouté.

Cette conférence, labellisée COP22, vise à mobiliser les acteurs politiques, institutionnels, techniques et scientifiques pour que la mobilité durable ait un espace important lors de la COP22, à restituer des messages et conclusions de cette conférence lors de la COP22, en vue de donner une place de choix à cette thématique, à sensibiliser les décideurs sur l’importance de la prise en compte des contraintes de la mobilité durable dans la planification des projets et d’élaborer une feuille de route pour la mise en place des jalons de la mobilité durable au Maroc.

Elle a également pour objectif d’inscrire la mobilité durable et la sécurité routière au premier plan des négociations lors de la COP22 à Marrakech. Plusieurs thématiques comme "l’impact des changements climatiques sur l’infrastructure autoroutière", "la multimodalité et la mobilité électrique: complémentarité entre les différents modes de transport pour une mobilité durable", "les mécanismes de financement dédiés aux infrastructures routières pour la lutte contre les effets des changements climatiques" et "Energie, Eau et Végétation dans la planification et la gestion de l'infrastructure de transport".

MAP