"Sa Majesté le Roi Mohammed VI est le précurseur du changement profond que connait le Maroc sur les plans économique et politique depuis l’accession du Souverain au Trône en 1999", écrit le journal dans un article qui focalise sur le choix porté par le Royaume de faire de la technologie et de l’industrie des locomotives pour son développement exemplaire.

La publication rappelle d’emblée le changement qu’a connu le Maroc en 2011 avec la Constitution, voulue et proposée par le Souverain et plébiscitée cette même année par le peuple marocain lors d’un référendum populaire.

A la faveur de ce cadre politique novateur, le Maroc a su utiliser la crise qui a déferlé sur la région arabe en 2011 pour amorcer un changement positif, indique le Daily Maverick avant d’enchainer sur l’élan de développement technologique et industriel que connaît le Royaume.

La publication cite dans ce contexte l’exemple du parc technologique, situé à 10 km au nord de Rabat, qui sert d’incubateur pour des start-ups dans des secteurs technologiques de grande valeur ajoutée.

Plus de 50 compagnies sont implantées dans ce pôle industriel bénéficiant de plusieurs avantages fiscaux, financiers et logistiques, indique le journal, ajoutant qu’à Casablanca un Technoparc a été mis en place dès 2001, abritant 260 start-ups dans le domaine des technologies de l’information.

Un troisième parc a été inauguré en 2015 à Tanger, poursuit le journal sud-africain, soulignant que le Maroc offre un modèle de pays où l’engagement et l’application sont la clef pour générer des emplois et améliorer la gouvernance.

Le Royaume montre que la création d’emplois passe avant la technologie par la mise en place de politiques idoines, observe la publication.

Le Daily Maverick fait la lumière sur les secteurs où le Maroc ne cesse de réaliser des résultats qui font désormais figure de référence à l’échelle planétaire, en particulier le secteur de l’industrie aéronautique.

Dans une zone industrielle aménagée dans les environs de Casablanca, une centaine de compagnies sont implantées dont de grosses pointures mondiales comme Boeing, Bombardier et Airbus sans citer d’autres opérateurs mondiaux comme Matis, Aircelle, Snecma, Sagem et Teuchos, indique le journal, relevant que ces compagnies emploient près de 12.000 personnes avec un chiffre d’affaires dépassant 1 milliard de dollars.

Le Maroc ambitionne de se tailler une grande part du marché international de l’aéronautique durant les deux prochaines décennies, indique la publication, ajoutant que le Royaume entend aussi multiplier par deux la production du secteur et les emplois qui y sont générés d’ici à 2020.

L’industrie automobile est un autre secteur où le Maroc réalise des résultats importants, ajoute le journal, rappelant l’entrée sur le marché marocain de grands constructeurs mondiaux comme Renault.

Outre cet opérateur, PSA Peugeot Citroën devra ouvrir en 2019 une usine d’une valeur de 620 millions de dollars à Kénitra, indique le journal, relevant qu’un troisième grand constructeur mondial est attendu prochainement sur le marché marocain.

Les exportations marocaines de véhicules ont totalisé 5,3 milliards de dollars en 2015, un chiffre qui en dit long sur l’importance que l’industrie automobile ne cesse de gagner au sein du tissu économique du Royaume.

Avec 100.000 emplois actuellement (en plus de 90.000 emplois supplémentaires en 2020) et des exportations de l’ordre de 10 milliards de dollars (véhicules et pièces de rechange), l’industrie automobile s’impose comme une véritable success story au Maroc.

"Un tel succès n’est pas le fruit du hasard ni d’une simple donnée géographique", souligne le journal sud-africain, relevant que plusieurs facteurs ont contribué à cette réussite marocaine dont la proximité de l’Europe, une main d’œuvre bon marché mais hautement qualifiée, des accords commerciaux conclus avec un marché de 1,5 milliard de consommateurs comprenant notamment les Etats-Unis et l’Europe et une politique de développement très efficace.

A l’origine de ce succès se trouvent aussi des changements profonds opérés dans le pays, ajoute le journal, qui met en avant l’importance des mesures prises par le Maroc pour consolider ses fondamentaux macroéconomiques et diversifier son économie.

Pour réussir cette diversification, le Maroc s’est attelé à développer ses infrastructures pour en faire le catalyseur d’une croissance durable créatrice de richesse et d’emplois.

En dix ans, le Maroc a réussi à développer ses autoroutes, ses ports et son réseau ferroviaire, indique le journal, qui met en relief l’importance de la politique de développement des énergies renouvelables au Royaume, qui abrite désormais le parc d’énergie solaire le plus important sur terre.

Le journal sud-africain n’a pas manqué de souligner l’importance des efforts fournis par le Maroc pour le développement des secteurs du tourisme, des technologies de l’information et celui de l’agriculture à la faveur du Plan Maroc Vert.

Et le journal de conclure que le chemin du développement technologique emprunté par le Maroc offre un modèle pour toute l’Afrique, un continent qui a grandement besoin de diversification économique créatrice d’emplois et d’espoir.

MAP