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Plan Routes 2035 : 8,4 millions de DH pour le schéma d'exécution

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29.07.2016Le Plan Routes 2035 attend son mode d'exécution. Le département de L’Équipement doit commanditer, en septembre prochain, une étude pour définir le schéma national des infrastructures routières qui traduira ce plan en actions et programmes détaillés, chiffrés et priorisés en considérant quatre plans quinquennaux entre 2016 et 2035.
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Le Maroc se dotera d’un Schéma national des infrastructures routières (SNIR) à l’horizon 2035. Cette feuille de route devra mettre à la disposition des décideurs un document qui définit les scénarios, les options et les modalités opérationnelles de développement du réseau routier et autoroutier à moyen et long termes. Le département de l’Équipement sélectionnera ainsi le 7 septembre prochain un prestataire pour lui confier la définition de cette stratégie. Un investissement de pas moins de 8,4 millions de dirhams a été réservé par l’Équipement à l'élaboration de cette feuille de route jugée «ambitieuse».

«Le développement économique du pays nécessite, d’une part, l’amélioration des réseaux routiers en service et d’autre part, le développement de nouvelles infrastructures pour à la fois accompagner et provoquer la croissance socio-économique et participer à la réduction des écarts persistants entre les régions. L’étude du SNIR 2035 s’inscrit dans cette perspective et vise la définition de la stratégie opérationnelle globale d’aménagement des infrastructures routières pour les 20 prochaines années», expliquent les services de Aziz Rabbah dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres du projet. Le SNIR constituera une déclinaison du plan Route 2035 élaboré dernièrement par le ministère. Ce dernier a identifié une série de projets routiers et formulé un ensemble de propositions qui devront être affinées et développées dans le cadre du SNIR.

Concrètement, le schéma en projet traduira le plan Route 2035 en actions et programmes détaillés, chiffrés et priorisés en considérant 4 plans quinquennaux futurs entre 2016 et 2035. Les domaines à développer dans le SNIR doivent, selon l’Équipement, couvrir l’ensemble des besoins nécessaires à l’extension, la modernisation et l’exploitation du réseau routier. Le futur schéma comprendra donc plusieurs axes notamment la maintenance du réseau routier et ses ouvrages d’art, l’exploitation et la sécurité routière et le développement du réseau autoroutier et des voies express. Sans oublier, la gouvernance du réseau routier en particulier les aspects juridique, foncier et financier. «Le SNIR devra considérer le réseau routier classé, gratuit et concédé, dans son ensemble afin d’assurer la cohérence et la pertinence des options envisagées, l’optimisation des solutions retenues et la mutualisation des investissements consentis», souligne l’Équipement.

En effet, l’étude à lancer doit permettre en particulier de fixer les niveaux de service et les conditions d’accessibilité et de desserte du réseau à l’horizon 2035 en intégrant les impératifs d’aménagement du territoire, de cohérence modale et de régionalisation. Elle doit par ailleurs construire les scénarios de croissance et de développement des objectifs, mais contrastés (tendanciel, augmentation des ressources, etc.). À cela s’ajouteront le recensement, l’analyse et la hiérarchisation des principales contraintes et projets sectoriels de développement nécessitant un accompagnement en infrastructure routière (logistique, industrie, le tourisme, l’agriculture, l’urbanisation et les villes nouvelles, etc.).

«L’étude devra aboutir à la réalisation d’un schéma de développement d’infrastructures routières efficient et compatible avec la demande et l’évolution future de transport tenant compte des différents plans stratégiques et sectoriels afin de contribuer davantage aux objectifs de compétitivité et de productivité de l’économie nationale : accessibilité et temps de parcours pour l’ensemble des utilisateurs professionnels et particuliers et la fluidité de la circulation et la sécurité des déplacements», détaille l’Équipement. Le SNIR s’ajoutera donc au Plan d’aménagement des itinéraires routiers, le second schéma d’armature autoroutière nationale à l’horizon 2025 et le plan de modernisation du réseau routier.

Source : le Matin

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