"Nous venons de lancer un appel d’offre pour alimenter la traction des trains en énergie d’origine éolienne", a indiqué M.Khlie dans un entretien publié mardi sur les colonnes du quotidien "L'Economiste".
L’objectif de l’ONCF est d’atteindre les 75 pc d’électricité éolienne à terme, le reste étant la charge de de l’Office National de l'Électricité et de l'Eau Potable (ONEE), a-t-il précisé, ajoutant que la consommation actuelle de son office est d'environ 240 Gwh par an, soit l'équivalent de la consommation d'une ville de taille moyenne.
"Au Maroc, nous nous orientons progressivement vers un système de transport urbain, où le ferroviaire constitue l’épine dorsale", a-t-il souligné, faisant savoir qu'en vertu du plan Rail Maroc 2040, le pays va se doter d'un réseau maillé de grande qualité et une cinquantaine de projets nécessitant une enveloppe de 386 milliards de dirhams (MDH) sont programmés et vont couvrir le territoire national de chemins de fer.
Ces projets portent sur la couverture de 43 grandes villes de chemins de fer au lieu de 23 actuellement, soit l'équivalent de 87 pc de la population marocaine, sans compter 15 aéroports internationaux et 12 ports, a-t-il poursuivi, relevant que la part du rail en matière de transport sera portée à 13 pc au lieu de 8 pc.
Durant la période allant de 2010 à 2015, l’ONCF a transporté 220 millions de voyageurs et 212 millions de tonnes de fret, ce qui a permis d’éviter la circulation de l’équivalent de 100 millions de voitures, 8 millions d’autocars, et 10.000 camions chargés par jour, a rappelé le responsable.
MAP