Cet observatoire devrait constituer une base essentielle d’orientation des visions stratégiques futures dans les modèles de transport, a affirmé le ministre lors d’une réunion du comité de pilotage de l’Etude d’élaboration du schéma directeur de la mobilité nationale (SDMN) aux horizons 2020 et 2035, dédiée à l’examen des résultats de la phase d’enquêtes et de collecte d’informations (phase II).

M. Rabbah a rappelé à cette occasion le caractère "hautement stratégique" de cette étude "précurseur" et l’une des plus importantes du secteur du transport dans sa diversité, et qui consiste à apporter les orientations générales pour aboutir à la définition de la stratégie de l’Etat en matière de transport des biens et des personnes, au regard des besoins de mobilité et des besoins d’évolution du système de transport dans le futur, indique mardi un communiqué du ministère de l’Equipement, du transport et de la logistique.

Il a rappelé dans ce contexte que le ministère a déployé des stratégies et schémas directeurs dans les secteurs portuaire, maritime, aérien, ferroviaire, logistique et routier, qui conjugués à d’autres stratégies sectorielles visant le développement de l’activité économique et l’amélioration de sa compétitivité, génèrent des flux d’échanges nationaux et internationaux ainsi que le déplacement des personnes, ajoute la même source.

Ces stratégies, a souligné le ministre, devraient s’intégrer et se compléter dans une vision globale en vue de disposer d’un plan d’investissement intégré et harmonieux des infrastructures et des leviers du transfert modal, notamment la mise en œuvre de la régionalisation.

Après avoir suivi la présentation détaillée faite par le groupement de bureaux d’études sur les résultats de la deuxième phase de l’étude, M. Rabbah a donné ses orientations pour prendre en compte les plans de développement régionaux existants, la connexion entre le transport urbain et interurbain et des recommandations des COP21 et COP22, prévu prochainement à Marrakech, en vue de développer un transport vert.

Il a également donné ses orientations pour mener la réflexion sur les outils que l’Etat doit mettre en place afin de cadrer la demande de transport en vue d’optimiser les infrastructures de transport à travers la massification des flux, et de l’orienter vers les modes les moins polluants.

MAP