M. Rebbah a rappelé, dans une allocution lue en son nom par Moha Hamaoui, président du Conseil Général de l’Equipement et du Transport (CGET) au ministère de l’équipement, à l’occasion du 4ème Salon international des mines et carrières (SIMC), que le ministère a, à travers une approche participative associant les départements ministériels concernés et les professionnels du secteur, élaboré en 2015, la loi sur les carrières, dont les versions arabe et française ont été publiées respectivement en juillet et décembre 2015 et dont les textes d’application sont actuellement en cours d’adoption.
Il a expliqué que cette nouvelle loi vise à faciliter les procédures en vue de l’octroi des autorisations d’exploitation de carrières, préserver l’environnement naturel et renforcer le contrôle des exploitations.
Parmi les plus importants apports institués par ce nouvel outil législatif, il a notamment cité l'élaboration des schémas régionaux de gestion des carrières à travers le Royaume, la détermination des ressources potentielles en matériaux de carrières, l’analyse des besoins existants et à venir en matériaux, l’analyse de l’impact des carrières existantes sur l’environnement, la protection du milieu environnemental et la localisation des zones où l’exploitation de carrières ne peut être autorisée.
Il porte également sur la généralisation de la production de l’étude d’impact pour tous les différents types de carrières, le renforcement de la visibilité au niveau de la durée limite autorisée pour l’exploitation des carrières, la mise en place de garanties financières destinées exclusivement à la réhabilitation du site de la carrière, dans le cas où l’exploitant n’aurait pas, en fin d’exploitation, procédé aux travaux de réaménagement du site de ladite carrière et le renforcement des contrôles, qualitatif et quantitatif, des exploitations de carrières.
De son côté, l’ambassadeur du Gabon au Maroc, Abdu Razzaq Guy Kambogo, a indiqué que la participation de son pays à ce salon a pour objectif de tirer profit de l’expérience du Maroc en la matière.
Il a souligné que le Gabon qui a lancé plusieurs chantiers, a besoin d’approcher les différentes expériences qu’offre ce salon international et qui ambitionne d’interpeller les professionnels du secteur sur les potentialités du continent africain.
Pour sa part, le directeur du Salon, Mohamed Moudarir a indiqué que ce salon accueille plus de 90 exposants, dont 30 entreprises européennes et 20 sociétés chinoises, notant que "cette présence importante d’opérateurs mondiaux confirme la position du SIMC de hub africain et offre aux professionnels du secteur un espace de rencontres afin de déboucher sur d’éventuelles opportunités d’affaires et de partenariats".
A travers une série de conférences scientifiques, d’ateliers et de débats, la 4ème édition du SIMC propose "une vision globale sur les marchés et les dernières tendances du secteur", a-t-il poursuivi.
Conscient des enjeux économiques actuels, le SIMC se fixe comme objectif de soutenir les ambitions du Royaume dans les secteurs des mines, carrières et BTP qui représentent l’un des piliers majeurs de l’économie marocaine, a dit M. Moudarir, notant que ce salon vise également à accompagner le développement des infrastructures en Afrique.
Et d’ajouter que cet événement fait office de vitrine de l’expertise marocaine tout en mettant en avant des professionnels prêts à conquérir le marché africain.
Le comité scientifique du salon a décerné un trophée national pour récompenser les meilleures exploitations de carrières ayant respecté l’environnement et le cahier de charges du secteur et encourager les efforts fournis par les professionnels du secteur. Le SIMC avait accueilli en 2014 plus de 70 exposants et près de 2500 visiteurs issus de différents pays.
MAP