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Infrastructures autoroutières : Sept nouveaux tronçons à réaliser en partenariat public-privé

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29.03.2016​​ Le département de l’Équipement compte adopter le principe du partenariat public-privé (PPP) dans la réalisation des infrastructures autoroutières. Le ministère sélectionnera ainsi le 22 mars un cabinet spécialisé pour lui confier le marché de réalisation d’une étude d’évaluation préalable pour la réalisation et l’exploitation des projets d’autoroutes dans le cadre d’un PPP.
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Sept tançons sont concernés par l’étude en projet dont la desserte de la ville de Nador à partir de l’autoroute Fès-Oujda, la desserte du port en projet Nador West Med, Tanger-Tétouan et la desserte bipôle de Fès-Meknès et Tanger-Tétouan. Selon les services de Aziz Rabbah, l’étude d’évaluation a pour objectif d’analyser la faisabilité de réalisation de ces projets d’autoroutes à travers un PPP, en procédant à une analyse comparative des différentes alternatives envisageables pour leur réalisation et exploitation.

Le consultant potentiel doit prendre en considération plusieurs éléments notamment le contexte et les caractéristiques des projets, les besoins auxquels ils répondent. Il doit également prendre en compte la détermination de la nature du service public à fournir et la mission globale y afférente à confier au partenaire privé. À cela s’ajoute le coût global prévisionnel pendant la durée du contrat et la soutenabilité budgétaire du projet. «Le Maroc affirme sa volonté de doter son territoire de réseaux routiers modernes et efficaces qui offrent tous les avantages et atouts attendus dans ce domaine.», explique l’Équipement.

Afin de développer et moderniser le réseau routier national, l’Équipement affirme œuvrer pour améliorer les conditions de déplacement des usagers en mettant en place plusieurs programmes jugés «ambitieux» qui découlent d’une stratégie globale dont les axes sont aujourd’hui centrés autour de l’usager, de sa sécurité et de ses besoins. Selon les services de l’Équipement, si la sécurité arrive en tête des objectifs fixés, il n’en est pas moins vrai que d’autres buts sont également visés. «Il s’agit entre autres de relier durablement les secteurs économiques du pays et créer les meilleures conditions pour le déplacement des biens et des personnes et mettre à disposition du secteur logistique des réseaux multimodaux modernes et continus», fait voir le ministère.

L’Équipement indique, par ailleurs, que malgré les progrès indéniables accomplis, le réseau routier souffre encore de plusieurs fragilités et discontinuités en termes de capacité, de niveau de services, d’équipements ou encore de couverture territoriale. «Les contraintes budgétaires, conduisant régulièrement à des arbitrages difficiles en termes de priorisation et de programmation, expliquent généralement ces situations de fragilité et discontinuité surtout pour la maintenance du patrimoine routier». Aux yeux des services de l’Équipement, c’est probablement ce dernier aspect qui constitue le maillon le plus fragile du réseau à cause de la conjugaison de plusieurs facteurs qui sollicitent fortement le réseau dans un contexte de contrainte budgétaire sévère.

( Source : Lematin.ma )