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La finance participative, une solution alternative au financement de l'activité économique

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20.10.2015Casablanca, 19 oct 2015 -(MAP)- Les produits et services financiers de la finance participative offre au Maroc de nouvelles opportunités et des solutions alternatives au financement des activités économiques, ont affirmé des participants au Forum International de la Finance Participative (IPFFC 2015) ouvert lundi à Casablanca.

Lors de cette rencontre internationale de deux jours qui se tient sous le thème "La finance participative: de nouvelles opportunités et une valeur ajoutée pour le Maroc", les conférenciers ont mis en exergue l'importance de la finance participative dans l'attrait des investissements étrangers et l'émergence d'un pôle financier marocain avec la participation d'influents acteurs régionaux et internationaux.

Intervenant à cette occasion, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, M. Lahcen Daoudi, a indiqué que le Maroc dispose de tous les atouts pour en faire un leader dans le domaine de la finance participative dans la région. Le Royaume, note-t-il, a institué une Commission auprès du Conseil supérieur des oulémas, chargée de statuer sur la conformité des activités et des opérations commerciales et financières de certains organismes financiers aux dispositions de la Charia.

Le citoyen marocain a toute la latitude de choisir le mode de financement qui lui convient, y compris la finance participative qui a enregistré un grand succès au niveau international et intégré les marchés financiers, souligne M. Daoudi à l'ouverture de ce Forum mondial organisé par le Groupe malaisien AMANIE et le cabinet AISSE, en partenariat avec la Banque Centrale de Malaisie, et ce dans le cadre de la volonté nationale du renforcement de la finance participative au Maroc.

Pour sa part, le ministre chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif , a indiqué que le Maroc se doit de mettre à profit l'expérience pilote de la Malaisie dans le domaine de la finance participative, afin d'accroitre la liquidité et de drainer davantage d'investissements.

Il a, à ce propos, estimé nécessaire la formation et la mise à niveau des ressources humaines pour la réussite et la maitrise de la finance participative, notant qu'au regard de sa position géographique et de ses énormes potentialités, le Royaume devrait être une référence à ce genre de financement dans la région.

Intervenant pour la même occasion, M. Amat Taap Manshor, directeur exécutif de l'Agence malaisienne d'accréditation financière, a indiqué que ce Forum auquel prennent part plus de 400 professionnels et experts de renommée internationale se penche sur l'examen de nouvelles approches de financement participative.

La participation d'experts internationaux à cette importante rencontre contribuera indubitablement à trouver des solutions aux défis imposés par ce genre de financement qui est conforme aux principes de la Charia, a-t-il dit, estimant nécessaire de former les ressources humaines pour mieux développer la finance participative.

Des sujets d'actualité seront abordés, deux jours durant, et mettront l'accent, d'une part, sur les potentialités offertes par le Maroc pour le développement de la finance participative et d'autre part, sur les facteurs clés de succès de cette industrie et de ses mécanismes créateurs de valeur.

Créé en 2005 par Dr. Mohd Daud Bakar, un expert de renommée internationale, le groupe AMANIE est un cabinet de conseil international spécialisé dans la Charia et l'industrie de la finance participative.

Le groupe dispose de plusieurs filiales à travers le monde, notamment à Dubai, Luxembourg, Kuala Lumpur, Melbourne, Astana, Le Caire, Mascate, Seoul, Tunis et Dublin.

MAP

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