"Pour l'année 2015, le taux de croissance sera de 15 pc. Même s'il y a conjoncturellement un retard, il sera vite rattrapé", a relevé M. El-Andalousi, dans un entretien publié mardi sur les colonnes de l'Economiste.
L'ambition est de faire du Maroc une véritable terre d'accueil pour les PME du secteur, qui représentent 70 pc du tissu industriel, a souhaité le président du Gimas, soulignant que c'est ce segment qui porte les investissements dans cette industrie.
M. El-Andalousi a relevé que le secteur a une visibilité d'une vingtaine d'années en termes de commandes, ajoutant que cette situation donne au Maroc une fenêtre d'opportunités stratégique pour développer le plan d'accélération industrielle (PAI).
Par ailleurs, le responsable a indiqué que l'un des enjeux de cette phase de développement de l'industrie nationale est d'attirer les industriels marocains, notamment les PMI des secteurs métallurgiques, de jeunes profils de ressources humaines, et d'ouvrir de nouveaux marchés tels que les Etats-Unis, le Royaume Uni, l'Espagne, le Canada et le Japon.
"L'objectif est aussi d'attirer de nouveaux métiers comme la défense-sécurité, l'aérospatial, la technologie des matériaux composites et les services d'ingénierie", a-t-il précisé.
Sur un autre registre, le responsable a annoncé que des discussions sont en cours avec le ministère de l'Education et de la formation professionnelle pour trouver la méthode la plus efficace pour dépasser le déficit en termes du "middle management".
"Pour le moment, les industriels essaient de créer des profils intermédiaires via la promotion interne et des plans de formation. Mais cela pourrait biaiser notre compétitivité", a-t-il dit.
MAP