"La mise en place de cet atelier de maintenance des TGV s'avère nécessaire, dans la mesure où il constitue une plateforme de premier plan pour accompagner la maintenance des TGV et jeter les bases d'une nouvelle industrie ferroviaire au Royaume", a déclaré à la MAP, M. Rabbah, à l'occasion de l'inauguration par SM le Roi Mohammed VI, en compagnie du président français, M. François Hollande, de l'atelier de maintenance des TGV.
"Ce type de plateformes permettra de garantir un service de qualité et non interrompu et d'attirer davantage des investissements nationaux et étrangers dans le domaine ferroviaire", a-t-il précisé, notant que le Maroc ne cesse de lancer de grands projets dans le domaine industriel, allant de l'automobile, l'aéronautique jusqu'au ferroviaire.
Dans ce cadre, le ministre a tenu à préciser que le projet de la Ligne à grande vitesse (LGV) avance à bon rythme, estimant que le retard prévu en matière du lancement de l'exploitation commerciale de la LGV Tanger-Casablanca vers le premier semestre de 2018 est "nécessaire", vu la complexité et l'envergure du projet, qui fait appel à une technologie de pointe et requiert ainsi la mise en place des infrastructures importantes.
"Le Maroc doit, en effet, s'enorgueillir d'avoir lancer ce projet, premier en son genre en Afrique, qui répond parfaitement au développement socio-économique que connait le Royaume, en tant qu'économie émergente", a-t-il souligné, estimant que la réalisation de la LGV au Maroc témoigne de sa grande capacité à attirer des investissements étrangers d'envergure, en capitalisant sur sa crédibilité, sa stabilité et ses projets de développement.
Concernant les relations liant le Maroc et la France, M. Rabbah a estimé qu'elles pourraient être considérées aujourd'hui comme "modèle" pour de nombreux pays, dans la mesure où elles ne cessent de se consolider grâce au développement des aspects culturel, économique et industriel pour les deux pays.
"Nous avons opté pour l'utilisation de la technologie française mais également pour la compensation industrielle", a-t-il conclu.
MAP